ENTRAÎNEMENT par NEUROFEEDBACK

basé sur l'éléctroencéphalogramme quantitatif

UNE METHODE : 2 ETAPES

1 - EVALUATION : Réalisation de l'EEGq

La réalisation de l’encéphalogramme quantitatif assure la rigueur de cette méthode :

Cette mesure est indispensable pour proposer un entraînement personnalisé parce que chaque cerveau est unique !

Un bonnet avec des capteurs est positionné sur la tête et enregistre l’activité électrique cérébrale.


Les tracés sont analysés de façon quantitative afin d’étudier la répartition des fréquences électriques du cerveau.

L’interprétation de ces résultats va permettre de proposer un protocole d’entraînement ciblé :

Par exemple freiner les ondes cérébrales correspondant au stress, renforcer celles associées à la concentration...


2 - ENTRAINEMENT NEUROFEEDBACK

Il consiste à habituer certaines zones du cerveau à fonctionner autrement par un conditionnement opérant, tel qu’utilisé dans les thérapies cognitivo-comportementales TCC.

Un à deux capteurs mesurent en temps réel l’activité électrique cérébrale au niveau des zones à travailler, des capteurs de référence sont positionnés sur les oreilles. Lorsque que le rythme cérébral est adéquat, une musique et/ou une vidéo s’enclenchent, de façon ludique, incitant le cerveau à rester dans cet état. Cette méthode permet ainsi de savoir quand le cerveau a un fonctionnement optimal.

L’entraînement neurofeeback est un processus actif qui va permettre d’apprendre à moduler son activité cérébrale. C’est la plasticité cérébrale, la capacité des neurones à modifier ou renforcer leurs connexions qui permet cela.


 Ce n’est pas une méthode magique : l’investissement et la répétition rendent efficace cet apprentissage afin d’obtenir un transfert en vie quotidienne.



L’entraînement est encadré en continu par le praticien en neurofeedback : C’est lui qui programme chaque séance et encourage le participant au cours des différentes séquences pour susciter une implication maximale.

L’objectif est de rendre le participant autonome dans sa maîtrise en visant le maintien et même la poursuite des progrès après la prise en charge.

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à l'attention des professionnels et des patients :

D'où vient cette méthode?

Créé et développé aux Etats Unis dans les années 60, utilisé par la NASA puis dans le milieu médical et sportif,

le Neurofeedback fait à ce jour l’objet de milliers de publications scientifiques.

L’Association Américaine de Pédiatrie attribue au neurofeedback le plus haut niveau d’efficacité reconnue, soit équivalent à la médication pour le traitement des troubles d’attention avec hyperactivité (TDAH).

Le Canada, la Suisse et l’Allemagne comptent quelques milliers de praticiens.

De quoi s'agit-il?


Au sein du cerveau, les neurones communiquent générant une activité électrique.


En reflétant l’activité des neurones, les ondes cérébrales permettent d’identifier les zones sous ou suractivées.


L’analyse de l’enregistrement permet l’élaboration d’un protocole d’entraînement personnalisé respectant les objectifs de la personne.


Lors des séances d’entraînement, un rétrocontrôle direct va permettre de renforcer un fonctionnement cérébral précis, dans une zone ciblée.


La répétition va permettre d’apprendre puis généraliser cette activité et donc les fonctions qui lui sont associées.


Il s’agit d’une technique de biofeeedback (rétrocontrôle) basée sur la mesure de l’activité électrique du cerveau.


C'est une méthode non invasive : aucun courant électrique n’est délivré.

Pour qui?

Enfants à partir de 5 ans – Adolescents – Adultes


Pour quoi?

Le cerveau est impliqué dans de nombreuses fonctions cognitives, motrices, émotionnelles.


Les champs d’application sont vastes :

Troubles développementaux
- Trouble d’attention
- Hyperactivité
- Troubles « dys »
- Troubles du spectre autistique

Optimisation des performances
- Sport
- Productivité

Déficits après lésion cérébrale
- Traumatisme crânien
- Accident vasculaire cérébral
- Tumeur cérébrale

Difficultés psychologiques et émotionnelles

- Anxiété

- Phobie

- Dépression

- Stress post traumatique

- Epuisement « Burn out »

Dysfonctionnements neurologiques

- Troubles du sommeil

- Douleur chronique

- Fibromyalgie

- Migraine

- Formes d’épilepsies, addictions, acouphènes

Le Neurofeedback permet de travailler différemment :


En créant le changement au niveau cérébral,

les séances permettent une évolution


Le Neurofeedback peut aussi être un outil complémentaire : la "clef" pour optimiser les progrès en parallèle d'autres prises en charge

Sur quelle durée?

L’entraînement en neurofeedback pour être efficace doit être régulier (2 séances par semaine).

Suite à l'évaluation et selon les objectifs, un protocole précisant le nombre de séances à effectuer est établi.

Un minimum d'environ une dizaine de séances par protocole est souvent souhaitable. Une évaluation comparative est alors réalisée afin d'ajuster si besoin le protocole suivant..

L'apprentissage, une fois acquis, perdure : le neurofeedback est une méthode de neurothérapie.

L'entraînement s'effectue donc de façon dense sur quelques semaines, voire quelques mois.

LE NEUROFEEDBACK EEGq

est programmé en fonction de l’évaluation de chaque personne

et suit une méthodologie scientifique.

Un minimum d'effort et une implication sont requis.



Il se démarque en ce sens des méthodes dites "sans effort"

basées sur des systèmes automatisés.

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ENTRAÎNEMENT COGNITIF "CLASSIQUE"

Suite à une lésion cérébrale, le cerveau va tenter spontanément de retrouver son fonctionnement et solliciter des réseaux de neurones proches pour pallier à la baisse d'activité de la zone lésée,

c'est la plasticité cérébrale :
La
rééducation standard réalisée à cette période (1 à 2 ans après),

accompagne voire optimise cette récupération spontanée.

Concrètement un ensemble d'exercices permet de stimuler progressivement les fonctions fragilisées

afin d'en obtenir une restauration au moins partielle.

Face aux séquelles persistantes,

ou lorsque que l'état neurologique est considéré comme stabilisé,

la mise en place d'aides de compensation peut être proposée.

Il peut s'agir de l'élaboration de stratégies de facilitation ou de la mise en place d'outils, de techniques permettant de pallier aux difficultés.

Ce travail se détermine toujours selon les besoins de la personne, ses motivations et surtout le type de situation à travailler au quotidien

(activité professionnelle, autonomie, relation aux autres..).